Porsche 914

Une Porsche pour le peuple ? La 914.



Production de la 4 cylindres « 96 491 exemplaires »


La VW-Porsche 914-4 :



La firme Porsche avait la tâche de concevoir une voiture qui devait succéder à la coccinelle. Une voiture dont le prix ne serait pas dissuasif comme celui de la 911.



Lorsqu’elle fait son apparition à l’IAA  de Franckfort en 1969, elle ne correspond pas du tout au cliché classique de la sportivité charismatique : large, toute plate, anguleuse, pneumatique mince et des phares escamotables qui lui donnent un air de lapin effarouché.



Son architecture obéit  presque à la mode du moteur central, très en vogue à cette époque-là. En effet, les passagers se trouvent au centre, dos à dos avec le moteur. La longueur de l’empattement est de 2450 mm contre 2271 pour la 911.


Quatre panneaux tronquent la structure sous la carrosserie tout en acier, les coffres bannis aux deux extrémités, d’une capacité totale de 370 litres, protégeant la partie centrale comme une espèce de zone de déformation programmée. Un arceau de sécurité soudé offre une protection supplémentaire aux occupants, tout en servant de support pour le hard-top en fibre de verre d’un poids de 9 kg. En cas de non utilisation, il se loge dans un compartiment qui lui est réservé dans le coffre arrière.



Dans un petit capot juste dans le prolongement de la lunette se dissimule le moteur à injection de 80 ch de la VW 411 E, un moteur robuste, sobre, increvable, mais, aussi, un peu ennuyeux. En septembre 1972, celui –ci cède sa place  à un deux-litres de 100 ch avant que n’arrive, en aout 1973, pour le modèle d’entrée de gamme, le groupe de la VW 412 LS qui grâce à un double carburateur, développe 85 ch à partir d’une cylindrée de 1795 cm3.



En 1970, pour lui donner de meilleurs arguments, Porsche propose différentes options comme la boîte de vitesses Sportomatic et les jantes de 5 ½ pouces chaussées de pneus de 165 HR 15.


Porsche 914-6 : Condamnée par les aléas du marché



Produite à seulement « 3351 exemplaires ».



Même si elle brille avec les 110 ch du six-cylindres de 2 litres de l’ancienne 911 T, et par des performances et un agrément de conduite tout à fait respectables, elle ne se distingue extérieurement de sa sœur que par des jantes à cinq branches et des freins à disque ventilés à l’avant, tout en coûtant à peine 1000 marks de moins que la Porsche la moins gradée de la hiérarchie 911. Quant à la 916 à voies élargies et à toit fixe en acier, propulsée par les 190 ch du moteur de 2.4 litres de la Porsche 911S, elle ne sera produite qu’à raison de 11 prototypes, n’ayant jamais pu faire sa place sur le marché.


Le dessin de la 914:



Il avait été exécuté à l’origine par Cugelot pour un projet de coupé à moteur avant BMW ; Il fut profondément remanié par Butzi Porsche. L’arceau Targa conférait au coupé un pavillon modulable repris sur d’autres modèles.



Le logo Volkswagen resta apposé sur la voiture pour rappeler le rôle historique important de la marque.



Afin de pouvoir la commercialiser aussi aux USA, elle fut dotée d’imposants parechocs.


La 914, une voiture de sport conçue à l’image d’une voiture de course



 



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