Volkswagen « Voiture du peuple »
Sous le régime d’Hitler, une course pour rattraper le niveau de production des états unis et de la Grande-Bretagne s’engage, notamment en vue de la guerre qui s’annonce.
Hitler se sert du Salon International de l’automobile de Genève de 1934 pour annoncer son projet de construire « une voiture du peuple », un véhicule à la portée de tous basée sur la production de masse et la consommation de masse.
Le dictateur veut offrir aux allemands la version germanique de la Ford T.
Hitler convainc alors les décisionnaires de la RDA, nom du syndicat allemand de la construction automobile, de signer un contrat avec Porsche pour la réalisation de cette nouvelle voiture, financée par l’état.
En collaboration avec l’entreprise automobile Porsche, les plans de la première Volkswagen allemande sont tracés.
La guerre retarde en effet la production de la Coccinelle étant donné que l’usine est utilisée par l’armée, et commencera réellement en 1948.
Pendant la guerre, les chaînes de montage servent pour construire des « kûbelwagen », équivalent allemand de la Jeep, et des « Schwimmwagen » véhicules amphibies.
Mais la coccinelle n’est pas totalement mise de coté puisque des « kommandeurwagen » sont construites, ce sont des voitures équipées d’une carrosserie de Coccinelle mais d’un châssis de Kûbelwagen et équipée de pneumatiques tout terrain.
Même si les premiers clients allemands sont enfin servis, la majeur partie de la production est exportée massivement vers les Etats –Unis ou elle connait un grand sucés.
Les Foyers américains, en pleine période de Trente Glorieuses, ne se contentent plus d’un seul véhicule.
Par ailleurs, les femmes souhaitent posséder une voiture plus coquette et facile à conduire contrairement aux grosses automobiles américaines de l’époque.
Pour les acheteurs, la coccinelle correspond aux nouvelles demandes, et devient la première automobile étrangère à s’imposer sur le marché américain.