C’est en 1951, lors de sa visite au Salon de l’Automobile de Paris, que le patron Ford, Lewis Crusoe, et son styliste en chef, George Walker, trouvent l’idée de construction de la Ford Thunderbird après avoir été inspirés par les voitures européennes des premières années d’après-guerre et plus particulièrement par la Jaguar XK 120.
Le projet prend alors discrètement pour référence la Jaguar XK 120 dont un exemplaire se trouve dans le studio de construction.
Bien qu’inspirée par un modèle britannique, la Ford Thunderbird ne suit nullement l’exemple européen qui consiste à tirer une puissance élevée de moteurs de relativement petite cylindrée, mais très fortement compressés et tournant à hauts régimes. D’abord conçue avec l’intention de concurrencer la Chevrolet Corvette sortie en 1953, Ford finira par produire un modèle de luxe sur le créneau de la Cadillac Eldorado.
Ford propose une interprétation typiquement américaine de la voiture de sport en conférant à sa Thunderbird l’imposante puissance d’un moteur à huit cylindres en V à laquelle s’ajoutent le
confort, la souplesse, le silence et la longévité d’un grand tourisme.
La Thunderbird dispose d’une cylindrée de 4 784 cm3 développant 195 ch. Sa vitesse maximale est de 200 km/h et le 0 à 100 km/h est effectué en 10 secondes.
L’ « Oiseau de Tonnerre » (Thunderbird) est donc bien fidèle à sa légende indienne, un être mythique produisant d’un coup d’aile tonnerre et éclairs et symbolisant par là même force et rapidité.
Dès son lancement en 1955, la Thunderbird bénéficie d’un succès gigantesque sur le marché américain. Fascinante à contempler, la T-
Bird, comme la surnomme rapidement le public, séduit par sa ligne particulièrement fuselée, son confort, la souplesse et le silence de son V8.
La T-Bird s’est aujourd’hui exportée jusque Nantes, où Le Musée est heureux de vous inviter à venir la découvrir dans son Showroom !